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lundi 5 mars 2012

Traversée des pyrénées à vélo

Petit flash-back sur un voyage organisé en 2010 entre Biarritz et Perpignan.

Jour 1

Après une nuit plutôt mouvementée dans un tgv de nuit nous partons de Biarritz avec pour objectif de rejoindre la méditerranée en passant par les principaux cols des pyrénées. Tout ceci en autonomie complète.


Le pays basque et ces traditionnels terrains de pelote



Nous campons le soir près d'Oloron Sainte Marie, au bord d'une rivière.

Jour 2.

Cette deuxième journée, nous amène doucement dans les pyrénées avec quelques passages de petits cols.
Nous prenons notre temps et gardons nos forces pour le passage du tourmalet le lendemain.


Le secteur est très fréquenté par les cyclistes




Jour 3.

Nous avons décidé de consacrer une journée à l'ascension du tourmalet. C'est dans une ambiance de tour de france (il passait le lendemain) que nous avons atteinds le sommet.





Jour 4.

Cette journée a débuté assez tard, en effet la pluie battante nous a incité à dormir plus longtemps. Nous nous demandons où dormir le soir car nos tentes et nos affaires sont complétement trempé. Finalement, en consultant une carte ign dans une librairie nous trouvons un abri sur un col et nous tentons d'y aller.









Jour 5.

Après avoir passé une bonne nuit, au chaud et avoir fait sécher nos affaires nous avons entamé une nouvelle journée avec pour but le passage du col de Portet d'Aspet avec sa pente à 17%.




Jour 6.

Voilà quasiment une semaine que nous sommes parti. Il est temps de rejoindre un endroit pour faire une pause. Pour cela nous allons dormir au pied d'une grotte afin de l'explorer le lendemain.




Jour 7.
Un voyage à vélo devient vite lassant si on ne fait que du vélo. Pour remédier à cela nous nous lançons dans l'exploration d'une grotte plutôt facile d'accès : la grotte de sabart






L'exploration nous prit toute la matinée. Après un bon repas nous voilà reparti pour un nouveau campement.


Jour 8.

Nous voilà reparti pour une bonne journée de vélo après la journée de semi-repos touristique. Notre destination est claire, ce sont les gorges de Galamus où nous comptons faire du canyoning.




Entrée des georges: vue sur l'ermitage

Par chance (comme quoi la chance sourit toujours aux audacieux), nous trouvons le lieu de camping idéal en plein coeur des gorges il est discret tout en étant bien placé.

Jour 9.

Nous passons la journée à faire du canyoning et du tourisme. Les tentes ont été démontées pour la journée mais nous comptons bien redormir au même endroit.



Jour 10.

Il nous reste du temps avant de reprendre un train pour la capitale. Nous en tirons parti pour aller visiter un château cathare, celui de peyressourde.




Une fois la visite terminée nous filons vers Tautavel,afin de nous ravitailler. Nous trouvons (encore) un. lieu paradisiaque pour passer la nuit.


Jour 11.

Un trip en vélo finit toujours par un passage à la mer. Afin de ne pas déroger à la règle, nous voilà parti pour atteindre la plage près de Perpignan. La région est bien aménagée en piste cyclable.



Jour 12.

Il est temps de rentrer. Nos trains nous attendent en gare de Perpignan.

dimanche 4 mars 2012

Randonnée en raquette dans le Vercors


     Bonjour, aujourd'hui je vous emmène avec nous sur les hauts plateaux du Vercors. Un lieu magique situé aux portes de Grenoble.

     Pendant 4 jours nous avons arpentés ces chemins du sud au nord, en faisant halte dans ces refuges, si bien entretenus par les employés du parc naturel.

Jour 1

     Parti de Paris avec le train de 6h30, nous arrivons à Grenoble vers 10h puis à la petite gare de Clelles-Mens vers midi. La vue depuis la gare, nous annonce déjà à quoi nous allons avoir à faire.


Le Mont Aiguille vu de la gare.



     Après une longue phase d'approche dans un mélange de neige et de boue nous enfilons enfin les raquettes pour ne plus les quitter de la journée.


Le Mont Aiguille, face Sud

Les écrins sont loin


     La montée au pas de l'Aiguille est assez raide, le dernier kilomètre de montée se fait en 1 heure. Au passage, des monuments nous rappellent que ces hauts plateaux étaient un bastion de la résistance.




    Au pas de l'aiguille nous découvrons le premier refuge fermé puis, derrière une butte le deuxième déjà bien rempli (nous étions 20 au refuge ce soir là, certains ont dû dormir sur la table).



     Le refuge de Chamailloux est très bien aménagé, comme vous pouvez le constater. Une source coule à proximité du refuge même en hiver. Pour s'y rendre du refuge, il faut descendre jusqu'au pied du monument de la résistance puis remonter la butte à droite.





Jour 2 

     Après avoir gravi les falaises bordant les hauts plateaux, nous sommes partis en direction de pré Peyret à l'ouest du plateau. Le paysage est tout de suite bien différent, avec une grande plaine quasi désertique.

Plaine de la gache

     Arrivé à pré Peyret, nous avons décidé de quitter le GR pour aller dormir au pied du grand Veymont, dans la cabane des Aiguillettes.


Vue magnifique sur la dent de Die

Plaine de la Queyrie et son arbre taillé


Un lieu magique face au grand Veymont et son aiguillette
Jour 3

    Le temps étant magnifique en cette fin d'hiver nous avons entamé l'ascension du grand Veymont en raquette par la face Sud.

La pente est raide mais la neige est bonne


Loin du plateau nous sommes maintenant au pays des bouquetins


Le Mont Aiguille, face nord


Le grand Veymont et la crête

Les hauts plateaux


     La descente par le pas de la ville est nettement plus technique, en effet certains passages très raides au dessus du pas sont totalement verglacés. Un piolet ainsi que des crampons ne sont pas inutiles.

     Après cette petite excursion proche de l'alpinisme nous sommes revenu sur le plateau afin de rejoindre la Jasse de la Play. Charmant refuge restauré récemment.


Le dortoir est assez grand et bien isolé.





Jour 4

     Pour cette dernière journée nous sommes restés sur le GR. Passant près de la cabane de Tiolache du milieu puis dans le canyon des Erges et enfin par la plaine de Darbounouse. A partir de là le chemin devient plus fréquenté jusqu'à Corrençon.  Cette section plus forestière permet de découvrir une autre facette du Vercors.

     De Corrençon, un bus est disponible jusqu'à Grenoble avec un changement à Villard de Lans. Il est préférable de réserver car les bus sont souvent plein et ne prennent aucun voyageur debout.